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Date de création : 05.03.2021
Dernière mise à jour : 06.03.2021
8 articles


SURVIE

Top 10 des mythes à propos de la survie

Publié le 05/03/2021 à 13:14 par linstinctprimaire Tags : sur vie film nuit france mort centerblog mer bonne belle livre image png

Partons détruire ces bons vieux mythes de la survie vus dans les films hollywoodiens. Car si ces “trucs” de survie ont eu la vie dure c’est parce qu’ils ont été colportés par des générations de réalisateurs de film stupides. Tiens ça fait penser au dernier film canadien sur le survivalisme “Jusqu’au déclin” carrément militant qui fait passer les survivalistes pour des paranoïaques psychopathes. Mais revenons aux 10 mythes de la survie.

 

NUMERO 1 : Pour survivre, la première chose à faire est d’aller chercher de la nourriture.

FAUX. Et bien non, la première chose à faire n’est pas de confectionner votre harpon pour pécher du poisson, ni votre fusil pour dégommer la première biche qui passe.
La première chose à faire c’est de vous faire un abri. Car si vous pouvez survivre 3 semaines sans manger, vous ne pourrez pas survivre 3 heures en condition extrême. La nuit en montagne en hiver à 3000 mètres, il vous faut creuser un trou dans la neige. Dans le désert en plein soleil de midi, il vous faut trouver de l’ombre. Bien sûr si vous êtes nu comme un ver ou trempé jusqu’aux os, la première chose à faire est de faire un feu. Mais s’il pleut vous ferez un feu dans l’entrée d’une grotte ou sous une corniche, donc c’est bien un abri que vous cherchez.
Ce n’est qu’ensuite que vous irez chercher d’abord à boire, ensuite à manger.

 

NUMERO 2 : Je dois vite aspirer le venin du serpent qui a mordu mon pote

FAUX mais avec quelques nuances.
On a tous vu l’indien navajo qui aspire la plaie du gentil gringo, voire qui incise la plaie avec son coutelas de 35cm. Il ne faut pas faire ça car le venin dans votre bouche peut vous empoisonner à travers les muqueuses, la peau ou une plaie.
Après il y débat sur l’aspi-venin. D’un côté si les crochets du serpent se sont bien enfoncés, le temps que vous trouviez l’aspin-venin dans la panique, 80% du venin est déjà parti se ballader dans le corps. Votre aspi-venin peut en retirer un peu mais pas tout. Donc d’un autre côté c’est mieux que rien.

 

NUMERO 3 : J’ai besoin d’un feu, je me fais facile un feu par friction du bois.

FAUX. La encore si vous avez vu le film des années 50, les héros arrivent sur une île déserte en slip et ils se font un barbecue de mérous grillés.
C’est peut-être facile pour celui qui a une grande pratique, donc pour le débutant c’est vraiment pas évident. Il faut avoir l’arc, le foret, la paumette etc… Mais il faut persister et persister, et aussi surtout il faut avoir de bonnes conditions d’allumage (un amadou bien sec etc).

 

NUMERO 4 : Le plus important dans mon abri c’est le toit.

FAUX et VRAI. Evidemment qu’il faut un toit pour s’abriter de la pluie par exemple. Mais dormir sur un sol froid et humide c’est la garantie de se lever le matin congelé. Donc ce qui est plus important que le toit (s’il ne pleut pas) c’est de faire une couche étanche sur le sol.

 

NUMERO 5 : Si je vois un ours je fais le mort.

FAUX.  En France la Fédération Française de Randonnée préconise même si vous voyez un ours brun dans les Pyrénées de vous signaler à lui CALMEMENT et de vous éloigner sans courir.

NUMERO 6 : Je dois faire bouillir l’eau 10 minutes pour la stériliser

FAUX. Dès que l’eau a atteint son point point d’ébullition aucune bactérie ni virus ni parasite ne survit.
Mais :

  1. vous ne débarassez pas l’eau des autres polluants chimiques et métaux lourds
  2. soyez bien sûr d’atteindre le point d’ebullition, ce n’est pas parce que l’eau frémit qu’elle bout, attendez qu’il y ait les bonne grosses bulles, c’est plus prudent.

 

NUMERO 7 : La mousse ça pousse sur la face nord des arbres

FAUX. En fait ça dépend du contexte, de la situation de l’arbre. En général oui la mousse est plutôt coté nord. Mais selon le vent, l’humidité, la proximité des arbres, etc ce n’est pas une garantie. Vous avez même des mousses qui font tout le tour de l’arbre, ça veut dire que vous êtes au pôle nord ??

 

NUMERO 8 : Boire de l’eau claire d’un ruisseau qui court

FAUX. En général, oui l’eau d’un ruisseau en pleine montagne en altitude est apriori potable, en tout cas pas toxique. Mais ailleurs vous n’êtes pas sûr de ce qu’il y a en amont, ça se trouve il y a une belle étable de 100 vaches y rejettent des déjections pleines d’antibiotiques. 

 

 

NUMERO 9 : Naufragé, je peux boire de l’eau de mer par petite quantité et je survis.

FAUX et VRAI. Boire de l’eau de mer va vous déshydrater plus qu’autre chose. L’eau douce contient 9 gr de sel, l’eau de mer 36 gr, votre corps va s’épuiser à évacuer le sel. Maintenant oui, c’est possible d’en boire en petite quantité, maximum 1 litre par jour EN MELANGEANT avec de l’eau douce trouvée ailleurs, 

 

 

NUMERO 10 : Dans le désert je bois de l’eau des cactus.

FAUX. Là encore les western ont la vie dure. En fait peu de cactus ont de l’eau à l’intérieur, ensuite ils peuvent être toxiques et vous faire vomir ou vous donner la diarrhée. Seul le Fishhook Barrel est un cactus dont on peut boire l’eau en très petite quantité. Cherchez plutôt des figuiers de Barbarie dont vous pourrez manger les fruits.

FAUX.  En France la Fédération Française de Randonnée préconise même si vous voyez un ours brun dans les Pyrénées de vous signaler à lui CALMEMENT et de vous éloigner sans courir.